Carte de l’itinéraire:
Jour 1 : Huaraz – Cashapampa (2900m) – Llamacorral (3760m).
Le trek de santa Cruz est l’un des treks le plus populaire de la cordillère des Andes. Il est en général conseillé de le faire avec un guide et des mules, mais je souhaitais le réaliser en toute liberté et ne pas me retrouver avec des personnes de niveaux très différents du mien. De plus, le site étant assez fréquenté et les chemins balisés, il est impossible de se perdre.
Nous nous réveillons à 5h du matin. Mon sac pèse approximativement dans les 13 kilos et comprend la nourriture et le matériel. Pour limiter le poids, Julien portera quant à lui la tente et une partie de la nourriture.
Nous nous dirigeons vers un combi qui nous mène jusqu’à la ville de Caraz, ou nous en profitons pour visiter le marché local et faire quelques achat. Puis, nous prenons un second combi qui nous amène jusqu’au point de départ du trek, le village de Cashapampa situé à 2900 mètres d’altitude. La route est en mauvaise état et le conducteur roule parfois a proximité du précipice. Il faut avoir le cœur bien accroché. Il nous aura fallu en tout presque 3h pour arriver jusque la.
Pour accéder à l’entré du parc, nous nous acquittons du droit d’entrée et débutons notre randonnée de 4 jours.
Le sentier passe à travers une vallée. Le plus difficile consiste à s’habituer au poids du sac, qui tire sur les épaules. En cours de routes nous croisons un groupe de touristes accompagné de leur guide et de leurs mules. Il y’a plus de mules que de touristes et celles-ci sont surchargé. Les pauvres bêtes semblent complètement épuisés. Par ailleurs, au cours de nos 4 jours nous verrons de nombreux ossements d’animaux. Cela me conforte dans l’idée de faire ce trek seul. Le mérité en ai d’autant plus important.
En milieu d’après midi, nous arrivons au premier campement, à Llamacorral (3760m). Nous croisons un jeune péruvien de 8 ans dans un cabanon qui vend des boissons et de la nourriture. Il y dort avec sa famille, le temps de la haute saison (Juillet – Aout).
Nous décidons de continuer la route pour ne pas à avoir à dormir avec les autres groupes et nous nous installons sur le bord d’une lagune : Jatuncocha.
Ici, la nuit tombe à 6h. Vers 7h, nous nous préparons un repas avec notre réchaud et notre bouteille de gaz et faisons ensuite un feu. Un couple de jeune québécois vient nous rejoindre et nous passons la soirée ensemble. Nous nous couchons à 8h (je sais c’est tard).
Nous aurons au final parcouru plus de 12 kilomètres en 6h de marche.
Ce diaporama nécessite JavaScript.
Jour 2 : Llamacorral (3760) – camp de base de l’Alpamayo (4500m).
Nous nous réveillons vers 6h du matin pour assister au levé du soleil. La nuit aura été relativement difficile. Il faut savoir que pendant la saison sèche (Juin à Octobre) les journées sont chaudes et ensoleillés et les températures peuvent monter jusqu’à 30 degré, alors que la nuit elles tombent en dessous de 0 et peuvent parfois atteindre les moins 30. Il fait donc assez froid malgré nos différentes couches de vêtements et nos duvets.
Vers 8h, nous rangeons la tente et nous nous dirigeons vers le second campement : le camp de base de l’Alpamayo situé a environs 4500m ‘altitude. Pour cela, nous continuons de longer la vallée et traversons une lagune asséché. De loin, on peut apercevoir les sommets enneigés.
Apres 4h de marches nous arrivons au camp de base de l’Alpamayo. Il s’agit d’un sommet qui culmine à 5947 et est propice à l’escalade. De la nous avons également une vue sur l’Artesonra (6025m), la Pyramide (5885m) et le Chacraraju (6112m). Nous laissons nos sas et partons ensuite découvrir une lagune asse difficile d’accès, situé plus en amont.
Le soir, on peu voire des personnes escalader l’Alpamayo. Encore une fois nous nous couchons de bonne heure.
Ce diaporama nécessite JavaScript.
Jour 3 : Camps de base de l’Alpamyo (4500) – Taullipampa (4250m) – col de Punta Union (4760m) – Paria (3850m)
Au cours de la Nuit Julien commence à se sentir mal. Le lendemain matin, nous partons tout de même vers le campement de Taullipampa. En cours de route, nous croisons les Irlandais que j’avais rencontrés à Laguna 69 et qui font le trek dans le sens inverse du notre.
Au bout d’une heure de marche, Julien est pris de vertige et n’arrive plus à avancer. Je l’aide à marcher jusqu’au campement et nous rencontrons un guide qui lui déconseille de continuer l’ascension. Je trouve alors un autre guide qui accepte de partager ave lui sa tente et de le ramener le lendemain sur Cashapampa avec sa mule.
Ne voulant pas faire demi tour, je laisse donc Julien et continue l‘ascension jusqu’au col de punta union qui culmine à 4760m. Ce col est situé à proximité du mont Taulliraju. L’ascension est particulièrement difficile et j’ai du mal à trouver mon souffle.
Le col est en faite une brèche faite dans la montagne, entre deux falaises. Une fois passés de l’autre coté du col, il faut descendre sur 900 mètres de dénivelé et les genoux sont mis à rudes épreuves. En cours de route, je rencontre deux français qui ont choisit de faire le trek en sens inverse du notre (c’est d’ailleurs dans se sens que débute les excursions avec un guide) et qui ont énormément de mal a marcher. Faire 1000m de dénivelé positif en un jour est tout de même éprouvant, surtout à cette altitude.
Nous avions fait le bon choix en choisissant de faire le trek dans le sens inverse de celui des guides de montage. Au final, nous passons plus de temps à monter, mais les dénivelés sont moins importants et l’ascension se fait petit à petit.
Le soir je retrouve le couple canadien avec qui nous avions passé la première soirée et décidons de passer le dernier jour ensemble.
Ce diaporama nécessite JavaScript.
Jour 4 : Paria (3850m) – Vaqueria (3700m) – Huaraz- Lima
Nous nous réveillons tôt le matin (6h) pour pouvoir récupérer un combi à Vaqueria pour ensuite rejoindre la ville de Huaraz. En ouvrant ma tente, je tombe nez à nez avec un taureau. Réveil plutôt agréable.
En cours de route, nous traversons plusieurs villages et certaines habitations se sont spécialisées dans l’élevage de cochons dindes, plat typique du Pérou. C’est d’ailleurs considéré comme un plat de luxe.
Vers 10h00, nous arrivons enfin à Vaqueria et nous dirigeons vers la minuscule gare routier pour attendre qu’un combi passe et nous ramène jusqu’à Yungay, ville étape avant Huaraz. Malheureusement, après 20 minute aucun combi ne passe. J’aperçois alors un camion et lui fait signe de s’arrêter. Celui-ci accepte de nous ramener jusqu’à Yungay. Ainsi, au cours des 4h de routes, nous serons installés à l’arrière du camion, puis au dessus du camion ce qui nous donnera une vue panoramique sur les montagnes et la route.
Le chemin emprunté est un chemin de montagne et les routes particulièrement étroite. Cette traversé en camion aura été une expérience incroyable et nous en ressortiront couvert de poussière et avec de bon four rire. Le trajet aura tout de même été assez inconfortable.
De Yungay, nous prenons cette fois ci un combi pour Huaraz. Arrivé à l’auberge pour récupérer mes affaires et prendre une douche avant de repartir sur Lima, j’aperçois Julien qui était arrivé 1h avant moi. Il a fait demi tour dans la journée et a ensuite prix un combi pour rentrer (La route est moins longue de Cashapampa que de Vaqueria).
Le soir, nous nous séparons et je pars prendre un bus de nuit pour Lima.
Ces 4 jours en montagne auront été une très belle aventures avec une vue incroyable sur la cordillère des Andes. Je N’avais jamais campé ou presque, ni mémé randonnée seul et pour une première je m’en suis plutôt bien sortit. Je n’ai pas trop ressentit l’altitude. Le plus dure aura été de porter mon sac. Encore une fois, le fait de lavoir fait seul était la meilleur solution et le plaisir en ai d’autant plus grand. Au total, j’aurais parcourus 40 km en 4 jours.
Ce diaporama nécessite JavaScript.