Lima : 22 – 23 Aout 2013

Jour 1 : Lima

Apres une nuit passée dans le bus, j’arrive à Lima vers 5h30 du matin et je pars acheter un autre billet de bus pour Arequipa. Mon départ est prévu le lendemain à 14h00. Le trajet dur environs 17h.

Je profite de la journée pour mettre à jour le blog et prendre contacte avec ma famille.

En milieu d’après midi, je pars surfer. Je pourrais dire que j’ai fais du surf au Pérou et dans le pacifique. L’eau est au alentour des 15 degré, mais heureusement il prête une combinaison.

En fin de soirée, je pars me promener dans Miraflores et goute à une spécialité local, un churros que les péruviens mange en dessert. Il s’agit d’un long beignet fourré de confiture de lait et saupoudré de sucre.

Au final, j’aurais été assez surpris par Lima. La capitale pourrait tout à fait passé pour une capitale européenne. A chaque coin de rue on peut croiser un Macdonald, ou burger King. Dans les transports en commun, ils ont tous leur IPhone et Ipad. Néanmoins, je n’ai circulé que dans le centre historique et les quartiers aisés, je n’ai donc pas une vue globale de Lima et sa périphérie qui s’étend sur plus de 100 km.

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Jour 2 : Bus pour Arequipa

Mon bus pour Arequipa n’étant qu’a 14H, j’en profite pour faire ma première grasse matinée.  Au petit déjeuner, je rencontre une péruvienne qui est originaire de Cuzco mais qui est à Lima pour se faire soigner une dent. Il est apparemment plus simple de se faire soigner ici. Au final elle me donnera pas mal de bonne adresse sur Arequipa.

Je pars prendre mon bus et pour la première fois je circule de jour, le trajet durant 17h. Je suis situé au second étage du bus, sur les sièges avant (bus qui ressemble au bus Anglais) ce qui me donne un belle vue de la route. Le bus est très confortables et avec la wifi en plus.

 Assez rapidement, le bus se met à traverser des quartiers et des villes qui ont l’air vraiment pauvres et qui ressemblent plus à des bidonvilles. Au Pérou, 34% de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Huaraz: Trek de santa Cruz : 18 – 21 Aout 2013

Carte de l’itinéraire:

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Jour 1 : Huaraz – Cashapampa (2900m) – Llamacorral (3760m).

Le trek de santa Cruz est l’un des treks le plus populaire de la cordillère des Andes. Il est en général conseillé de le faire avec un guide et des mules, mais je souhaitais le réaliser en toute liberté et ne pas me retrouver avec des personnes de niveaux très différents du mien. De plus, le site étant assez fréquenté et les chemins balisés, il est impossible de se perdre.

Nous nous réveillons à 5h du matin. Mon sac pèse approximativement dans les 13 kilos et comprend la nourriture et le matériel. Pour limiter le poids, Julien portera quant à lui la tente et une partie de la nourriture.

Nous nous dirigeons vers un combi qui nous mène jusqu’à la ville de Caraz, ou nous en profitons pour visiter le marché local et faire quelques achat. Puis, nous prenons un second combi qui nous amène jusqu’au point de départ du trek, le village de Cashapampa situé à 2900 mètres d’altitude. La route est en mauvaise état et le conducteur roule parfois a proximité du précipice. Il faut avoir le cœur bien accroché. Il nous aura fallu en tout presque 3h pour arriver jusque la.

Pour accéder à l’entré du parc, nous nous acquittons du droit d’entrée et débutons notre randonnée de 4 jours.

Le sentier passe à travers une vallée. Le plus difficile consiste à s’habituer au poids du sac, qui tire sur les épaules. En cours de routes nous croisons un groupe de touristes accompagné de leur guide et de leurs mules. Il y’a plus de mules que de touristes et celles-ci sont surchargé. Les pauvres bêtes semblent complètement épuisés.  Par ailleurs, au cours de nos 4 jours nous verrons de nombreux ossements d’animaux. Cela me conforte dans l’idée de faire ce trek seul. Le mérité en ai d’autant plus important.

En milieu d’après midi, nous arrivons au premier campement, à Llamacorral (3760m). Nous croisons un jeune péruvien de 8 ans dans un cabanon qui vend des boissons et de la nourriture. Il y dort avec sa famille, le temps de la haute saison (Juillet – Aout).

Nous  décidons de continuer la route pour ne pas à avoir à dormir avec les autres groupes et nous nous installons sur le bord d’une lagune : Jatuncocha.

Ici, la nuit tombe à 6h. Vers 7h, nous nous préparons un repas avec notre réchaud et notre bouteille de gaz et faisons ensuite un feu. Un couple de jeune québécois vient nous rejoindre et nous passons la soirée ensemble. Nous nous couchons à 8h (je sais c’est tard).

Nous aurons au final parcouru plus de 12 kilomètres en 6h de marche.

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Jour 2 : Llamacorral (3760) – camp de base de l’Alpamayo (4500m).

Nous nous réveillons vers 6h du matin pour assister au levé du soleil. La nuit aura été relativement difficile.  Il faut savoir que pendant la saison sèche (Juin à Octobre) les journées sont chaudes et ensoleillés et les températures peuvent monter jusqu’à 30 degré, alors que la nuit elles tombent en dessous de 0 et peuvent parfois atteindre les moins 30. Il fait donc assez froid malgré nos différentes couches de vêtements et nos duvets.

Vers 8h, nous rangeons la tente et nous nous dirigeons vers le second campement : le camp de base de l’Alpamayo situé a environs 4500m ‘altitude.  Pour cela, nous continuons de longer la vallée et traversons une lagune asséché. De loin, on peut apercevoir les sommets enneigés.

Apres 4h de marches nous arrivons au camp de base de l’Alpamayo. Il s’agit d’un sommet qui culmine à 5947 et est propice à l’escalade. De la nous avons également une vue sur l’Artesonra (6025m), la Pyramide (5885m) et le Chacraraju  (6112m). Nous laissons nos sas et partons ensuite découvrir une lagune asse difficile d’accès, situé plus en amont.

Le soir, on peu voire des personnes escalader l’Alpamayo. Encore une fois nous nous couchons de bonne heure.

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Jour 3 : Camps de base de l’Alpamyo (4500) – Taullipampa (4250m) – col de Punta Union (4760m) – Paria (3850m) 

Au cours de la Nuit Julien commence à se sentir mal. Le lendemain matin, nous partons tout de  même vers le campement de Taullipampa. En cours de route, nous croisons les Irlandais que j’avais rencontrés à Laguna 69 et qui font le trek dans le sens inverse du notre.

Au bout d’une heure de marche, Julien est pris de vertige et n’arrive plus à avancer. Je l’aide à marcher jusqu’au campement et nous rencontrons un guide qui lui déconseille de continuer l’ascension. Je trouve alors un autre guide qui accepte de partager ave lui sa tente et de le ramener le lendemain sur Cashapampa avec sa mule.

Ne voulant pas faire demi tour, je laisse donc Julien et continue l‘ascension jusqu’au col de punta union qui culmine à 4760m. Ce col est situé à proximité du mont Taulliraju. L’ascension est particulièrement difficile et j’ai du mal à trouver mon souffle.

Le col est en faite une brèche faite dans la montagne, entre deux falaises. Une fois passés de l’autre coté du col, il faut descendre sur 900 mètres de dénivelé et les genoux sont mis à rudes épreuves. En cours de route, je rencontre deux français qui ont choisit de faire le trek en sens inverse du notre (c’est d’ailleurs dans se sens que débute les excursions avec un guide) et qui ont énormément de mal a marcher. Faire 1000m de dénivelé positif en un jour est tout de même éprouvant, surtout à cette altitude.

 Nous avions fait le bon choix en choisissant de faire le trek dans le sens inverse de celui des guides de montage. Au final, nous passons plus de temps à monter, mais les dénivelés sont moins importants et l’ascension se fait petit à petit.

Le soir je retrouve le couple canadien avec qui nous avions passé la première soirée et décidons de passer le dernier jour ensemble.

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Jour 4 : Paria (3850m) – Vaqueria (3700m) – Huaraz- Lima

Nous nous réveillons tôt le matin (6h) pour pouvoir récupérer un combi à Vaqueria pour ensuite rejoindre la ville de Huaraz. En ouvrant ma tente, je tombe nez à nez avec un taureau. Réveil plutôt agréable.

En cours de route, nous traversons plusieurs villages et certaines habitations se sont spécialisées dans l’élevage de cochons dindes, plat typique du Pérou.  C’est d’ailleurs considéré comme un plat de luxe.

Vers 10h00, nous arrivons enfin à Vaqueria et nous dirigeons vers la minuscule gare routier pour attendre qu’un combi passe et nous ramène jusqu’à Yungay, ville étape avant Huaraz. Malheureusement, après 20 minute aucun combi ne passe. J’aperçois alors un camion et lui fait signe de s’arrêter. Celui-ci accepte de nous ramener jusqu’à  Yungay. Ainsi, au cours des 4h de routes, nous serons installés à l’arrière du camion, puis au dessus du camion ce qui nous donnera une vue panoramique sur les montagnes et la route.

Le chemin emprunté est un chemin de montagne et les routes particulièrement étroite. Cette traversé en camion aura été une expérience incroyable et nous en ressortiront couvert de poussière et avec de bon four rire. Le trajet aura tout de même été assez inconfortable.

De Yungay, nous prenons cette fois ci un combi pour Huaraz. Arrivé à l’auberge pour récupérer mes affaires et prendre une douche avant de repartir sur Lima, j’aperçois Julien qui était arrivé 1h avant moi. Il a fait demi tour dans la journée et a ensuite prix un combi pour rentrer (La route est moins longue de Cashapampa que de Vaqueria).

Le soir, nous nous séparons et je pars prendre un bus de nuit pour Lima.

Ces 4 jours en montagne auront été une très belle aventures avec une vue incroyable sur la cordillère des Andes. Je N’avais jamais campé ou presque, ni mémé randonnée seul et pour une première je m’en suis plutôt bien sortit. Je n’ai pas trop ressentit l’altitude. Le plus dure aura été de porter mon sac. Encore une fois, le fait de lavoir fait seul était la meilleur solution et le plaisir en ai d’autant plus grand. Au total, j’aurais parcourus 40 km en 4 jours.

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Huaraz : 15 – 17 Aout 2013

Jour 1 : Huaraz – Chavin de Huantar

Au Pérou, lorsque l’on prend le bus, on a le choix entre trois différents types de siège : les sièges classique comme en France, semi cama (siège semi inclinable) et cama (siège complètement inclinable). Ainsi, après 8h de trajet en semi cama et une nuit relativement courte (la télé restant allumé toute la nuit) j’arrive à Huaraz vers 6h du matin.  Dans l’ensemble, je ne ressens aucun problème par rapport à l’altitude et m’acclimate assez facilement. Je suis tout de même passé de 0 à 3090 mètres en une nuit.

Huaraz a comme beaucoup de ville du Pérou été détruite par un tremblement de terre en 1970. La ville est situé dans la cordillère des Andes, entre la cordillère banche et la cordillère noire. C’est le lieu de départ des teks de toute la région.

Je me dirige vers une des auberges indiqué sur le guide du routard : caroline hostel, et y dépose mes affaires. L’auberge propose différentes excursion dans les environs de Huaraz et me donne différents conseils sur les balades à faire dans le coin, ce qui m’arrange puisque je compte bien partir randonnée dans la montagne. Il existe notamment un trek célèbre de 4 jours du nom de Santa Cruz et que je souhaite faire seul et sans guide.

Pour bien commencer ma journée, je décide de partir faire une excursion qui débute à 9h00 du matin. Ainsi, alors que j’avais prévu de passer une journée tranquille pour m’adapter a l’altitude, je m’apprête pour mon premier jour  à franchir un col situé à 4500m d’altitude.

Néanmoins, avant toute chose, je commence par prendre un mate de coca, sorte de thé à base de coca, supposé empêcher le mal des montagnes. C’est à partir de cette plante que l’on produit la cocaïne.

L’excursion consiste à visiter Chavin de Huantar. Il s’agit d’un des sites archéologue les plus importants au Pérou et il est inscrit au patrimoine de l’Unesco.  Il recèle les vertiges de la culture Chavin. C’est l’un des sites les plus anciens du continent et date approximativement de 2000 ans avant les incas.

Le site est situé à environs 130 kilomètres de Huaraz soit environs 3h de route, celle-ci étant dans un état lamentable.  Néanmoins, nous traversons des paysages vraiment magnifiques dont notamment une lagune située à 3980 mètre d’altitude. Au cours de la journée, je rencontre des péruviens originaire de Lima et qui profitent de leur vacance pour visiter le Pérou. Au final, j’ai passé la journée avec  eux.

Le site est intéressant, même si relativement petit. Par contre, les 6 heures de routes (aller –retour), m’auront bien fatigué.

Le soir, en rentrant dans mon dortoir je tombe sur deux américains et deux Canadiens qui s’apprêtent à sortir et je pars donc avec eux. En nous promenant dans la rue, nous tombons sur une célébration avec feux d’artifice. Nous terminerons la soirée dans une pizzeria.

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Jour 2 : Huaraz – Laguna 69

Pour mon second jour, je décide de  partir en excursion à  la Laguna 69. Il s’agit d’un lac de couleur bleu turquoise situé à 4500 mètre d’altitude et situé aux pieds du glacier Chacraraju (6112 mètres).  Le départ est à 06h00 du matin et le réveil est plutôt dur.

En cours de route nous traversons deux belles lagunes : Laguna Orcun Cocha et laguna Chinan Cocha.  Apres 3 heures de routes, nous arrivons vers 09h00 au départ du sentier pédestre et démarrons l’ascension de la montagne. Au cours de la journée je sympathise avec deux français qui voyagent en Amérique du Sud depuis plusieurs mois, ainsi qu’un couple originaire d’Irlande.

Pour accéder à la lagune, un dénivelé positif de 400 mètres nous attend,ce qui est correct pour une première randonnée et qui permet de m’acclimater à  l’altitude. Au cours de la journée, nous apercevons différents sommets, notamment le Chopicalqui (6350m) et le Huascaran (6746m).

Après 2h30 d’ascension plutôt facile, nous arrivons enfin à la Lagune et en profitons pour manger. La vue sur cette lagune d’une couleur bleue-émeraude et entourée de toutes ces montagnes est incroyable. On peut même entendre les glaciers craqués.

Vers 17h, alors que nous rentrions de l’excursion, je suis prix de maux de tète. Cela est sans doute du à l’altitude mais surtout à mes mauvaises nuits de sommeil. En effet, depuis que je suis au Pérou, J’ai alterné nuit dans les transports et nuits dans les dortoirs avec des journées plutôt longue.

Ainsi, alors que j’avais prévu de partir le lendemain faire seul une randonnée de 4 jours dans la cordillère des Andes et de louer mon équipement, je préfère me reposer.

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Jour 3 : Huaraz – Ruines de wilcowin

Apres une bonne nuit de sommeil, mon mal de tête à disparu et je rencontre un français du nom de Julien qui voyage en Amérique central depuis 7 mois et qui souhaite également faire le trek de santa Cruz. Nous décidons de partir ensemble le faire.

Le matin, nous montons sur le toit de notre auberge pour découvrir une vue panoramique de la ville ainsi que sur les montagnes environnantes. Nous partons ensuite nous balader en ville aux alentours de la Plaza de Armas. Il faut savoir que toutes les villes d’Amérique du Sud ont une place principale qui s’appelle comme ça, et qu’on y retrouve généralement une église.

Nous décidons ensuite de partir nous promener vers les ruines de Wilcawain, situé en périphérie de la ville. Il s’agit d’un site archéologique appartenant à la civilisation Wari et datant du 10 siècles.  Les ruines en elles-mêmes n’ont absolument rien d’extraordinaire mais l’avantage de la promenade, est de traverser un nombres important de petits villages andins traditionnels. Nous croisons ainsi de nombreuses femmes habillés de leur tenue traditionnelle. En cours de route nous croiserons un anglais du nom de George avec qui nous terminerons la journée.

En fin d’après midi, nous partons faire les courses pour nos 4 jours de randonnée : soupes, pâtes, pain, biscuits, sachets de thé,… le nécessaire pour bien voyager sans trop nous charger. Puis nous partons mangé. En rentrant vers l’auberge, on croise une famille Péruvienne entrain de joué au Volley Ball dans la rue et nous nous joignons à eux.

Enfin, le soir je loue le matériel nécessaire à notre voyage : tente, duvet, réchaud, matelas, bombonne de gaz etc… puis nous partons nous coucher.

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