Ushuaia : 18 au 19 Novembre 2013

Ushuaia : Cet archipel battu par les vents est un port animé et un commerce actif garantit l’animation des ports et les raffineries de pétrole prospèrent. La ville est nichée entre le canal Beagle et les sommets enneigés de la chaine Martial. Le niveau élevé des salaires en terre de feu a attiré bon nombre d’Argentins. Aujourd’hui Ushuaia est une grande ville avec centre commerciaux et casino.

Jour 1 :

Pour mon premier jour à Ushuaia, je décide de faire l’une des visites incontournables de la ville : l’excursion en bateau sur le canal de Beagle. Je me lève vers 8h et demande à mon hôtel de réserver une excursion pour moi. Par chance, il restait une place de libre.

Le départ du bateau est prévu à 10h. La visite du canal commence par l’isle Alcia, également appelé l’ile au lion de mer. C’est sur cette ile que se trouve une importante colonie de lion de mer. Le capitaine du bateau s’approche au plus près des rochers pour que nous puissions les voire.

Notre destination suivante est l’ile aux oiseaux. Nous pouvons y apercevoir une importante colonie de Cormorans impérial. Nous partons ensuite vers le phare des « éclaireurs ». Il s’agit du symbole de la ville. Il s’agit d’une réplique du phare situé en Antarctique. En chemin, nous apercevons une seconde colonie de lions de mer.

Nous terminons notre visite du canal par l’ile Bridges. Nous partons l’explorer à pied. Arrivé au sommet nous avons une incroyable vue sur Ushuaia. Nous retournons vers Ushuaia au alentour de 14 heures. La visite du canal aura Durée plus de 4 heures. C’était une belle expérience. Les montagnes alentour qui domine le canal rendent le site particulièrement beau. De plus, il a fait relativement beau et on avait une belle visibilité. Par contre il y avait du vent, mais c’est normal ici.

Une fois mis le pied à terre, Je décide ensuite de me rendre au glacier Martial. Pour s’y rendre il est possible de prendre un taxi, puis un télésiège vous emmène au pied du sommet. Ici, l’hiver il est possible de skier. Malheureusement la « station » de ski est fermée depuis mi Octobre. Je décide de faire tout à pied. Ainsi, je traverse la ville et parcours les 7 kilomètres qui me séparent du télésiège. En chemin, il s’est mis à pleuvoir, mais ici les conditions climatiques sont très changeantes en raison du fort vent. Ainsi, à peine 20 minutes plus tard, il se remet à faire beau. J’arrive au pied du télésiège, le longe et arrive au pied du glacier.

Depuis le haut du télésiège, il et possible de prendre un chemin qui mène vers la partie enneigé de a montagne. Bien évidemment en cours de route, il se met à neiger et la visibilité devient mauvaise.  Heureusement, au bout d’un quart d’heure le soleil refait son apparition et je découvre une très belle vu sur Ushuaia. Ii faut Ensuite marcher dans la neige jusqu’à un petit rocher et ensuite faire demi tour.

 Je décide cependant de continuer à monter le plus haut possible. Je me mets à suivre une trace de pas qui mène vers le sommet et finis par longer un goulet abrupte. Je m’enfonce dans la neige jusqu’au cheville. En haut du goulet, je décidé d’arrêter l’ascension et profite de la vue. De la, j’aperçois des traces de ski. Je regrette de ne pas avoir ma planche de snowboard pour descendre le Glacier. Je finis par redescendre à pied.

Je retourne à l’auberge vers 19h. Cette promenade m’aura pris en tout 5 heures. Journée vraiment agréable. Ici c’es incroyable à quel point les conditions climatiques sont changeante. Le soir je découvre que les excursions de l’après midi en bateau on dut être annulé en raison de fort vent. J’ai vraiment une bonne étoile… Seul bémol, le sac que j’ai acheté il y’a à peine une semaine est déjà bon à jeter. Les coutures ont toutes lâchées. J’ai dut m’amuser à essayer de recoudre le sac.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Jour 2 :

Aujourd’hui je pars découvrir le parc national de la terre de feu. Il s’agit du premier parc national du littoral Argentin et borde le canal Beagle. Le parc est situé à environs 12 kilomètres d’Ushuaia et s’étend sur 630 kilometres2. Seul quelques milliers d’hectares à l’extrémité sud du parc sont ouvert au public, le reste étant zone protégé. Il est ainsi possible de parcourir quelques sentiers assez court et facile. Ce sont plus des promenades que des randonnées à proprement parlé.

A l’origine je souhaitais partir camper deux jours dans ce parc. Malheureusement l’un des sentiers que je souhaitais faire est actuellement fermé. Apparemment, il y a encore trop de neige. Ainsi, seul 3 sentiers sur 5 sont actuellement ouverts. Je décide de faire les 3 en une journée.

A 9h, Je prends le premier bus qui part en direction du parc et commence ma journée par le sentier « senda costera ».  Ce sentier de 8 kilomètres longe le littoral avec une vue sur les glaciers alentours.  Ici se mélange, eau, foret méridionales et montagnes enneigé. Le sentier offre ainsi de superbe paysage. De plus, le temps est relativement clément et les sommets découvert.

Je me rends ensuite vers le second sentier : « senda hito XXIV ».  Il s’agit d’un sentier plat de 7 kilomètres (aller-retour) qui longe la rive boisée au nord ouest du lago Roca, jusqu’au poste frontière entre l’Argentine et le Chili. Il est interdit de franchir ici la frontière. J’y ai tout de même mis les pieds : j’ai été de nouveau quelques secondes au Chili.  Malheureusement, en cours de route, le temps s’est couvert. Au final, ce sentier n’et pas très intéressant. C’est surtout une promenade dans la forêt.

Je me rends en direction du dernier sentier de la journée : le secteur Lapataia. Il s’agit d’un circuit de 3 kilomètres qui forme une boucle et comprend plusieurs mini sentiers. Je découvre ainsi différentes lagunes, un barrage de castor abandonné, un barrage de castor actif et une tourbière en formation. Tous ces mini sentiers était extrêmement intéressant et offrait de superbe paysages avec des couleurs incroyable.

La fin du sentier rejoint la fin de la RN3. Ainsi, après avoir parcourus 3079 kilomètres depuis Buenos Aires, la RN3 s’achève sur les rives de la Bahia Lapataia. Je suis au bout du monde et il est temps de revenir à Ushuaia. Demain, direction le Chili.

Ainsi, Je ne regrette pas de m’être arrêté à Ushuaia. Certes, la ville sert surtout de transition  pour ceux qui souhaitent traverser le cap Horne ou bien l’Antarctique, mais la visite de cette ville et ses alentours c’est néanmoins avéré très intéressant.  Par contre si un jour mon portefeuille me le permet, faire une excursion d’une quinzaine de jour dans l’antarctique doit être formidable.

Ce diaporama nécessite JavaScript.